Troublé à l'ère de l'ordinateur "Un scorpion veut traverser la rivière et, comme il ne sait pas nager, demande à une grenouille si elle peut le porter sur son dos jusqu'à l'autre rive. La grenouille répond au scorpion que c'est hors de question, puisqu'ils sont ennemis jurés et qu'elle est sure qu'il la piquera. Le scorpion promet à la grenouille que cette pensée ne l'effleurera même pas, puisque cela le ferait couler. Au bout d'un long moment, il arrive à convaincre la grenouille en lui assurant qu'un jour il lui rendra la pareille au double. À mi-chemin de la traversée, la grenouille sent une douleur chaude et soudaine dans le dos et comprend qu'elle a été piquée. Elle crie alors au scorpion: «Qu'as-tu fait ?Nous allons tous deux mourir. » Et le scorpion de répondre : «Je n'ai rien pu faire, c'est dans ma nature !" «Pourquoi le parasite tuerait-il son hôte ?» Quelle triste contradiction à sa propre survie cela semble être. Pour moi, la morale de cette histoire, c'est que la nature hurnaine est programée pour s'autodétruire. Au XXe siècle, les progrès de la technologie ont défié la croyance, même si avec des Pol Pot, Staline et Hitler, ce fut aussi le siècle le plus cruel et le plus meurtrier de l'histoire. Les statistiques du nombre réel de massacres ces cent dernières années sont terrifiantes. Il est stupéfiant de voir avec quelle efficacité et quelle compétence les humains se tuent désormais. Ceux qui dirigent les gouvernements et les corporations multinationales dans le monde sont comme des nains de l'éthique assis derrière les manettes de robots géants, qui tuent ou mutilent tout ce qui se met en travers de leur chemin, tout en effrayant constamment le monde dans lequel nous vivons. La barbarie d'aujourd'hui est incroyablement bien organisée et porte un costume. Ce dont le monde a le plus besoin en ce moment, c'est d'une transformation du caractère humain. Nous en connaissons davantage sur la guerre que nous n'en savons sur la paix et davantage sur comment tuer que sur comment vivre. L'humanité a atteint un niveau élevé d'intelligence mais sans sagesse, et de puissance mais sans conscience. Nous envoyons des hommes sur la lune et des sondes spatiales vers d'autres galaxies, qui coûtent des milliards alors qu'un tiers de la population meurt de faim J'ai parfois l'impression que toute la planète vit sous une épée de Damoclès retenue par le plus mince des fils, tout en me demandant, dans le même temps, si le monde serait aussi beau sans sa maudite humanité. N'est-ce pas étrange ? Nous avons tout ce que la vie moderne a à nous offrir pour nous rendre l'existence plus confortable et sommes-nous pourtant plus heureux en tant que race ? Quand on voit les chiffres des dépression, divorce, suicide, homicide, etc, cela suggère autre chose. Nous avons tous ces merveilleux moyens de communication - téléphones portables, e-mails, agendas électroniques, Internet - et pourtant, je sens parfois que nous avons perdu l'art de vraiment communiquer avec l'autre. L'accumuliation de biens matériels est à son plus haut point, tout comme le nombre de gens qui ressentent le vide dans leur vie. Serait-ce qu'il n'y a aucun sens à l'ironie de l'existence humaine ? Que nous sommes la forme la plus évoluée de vie sur Terre et que pourtant, tout au fond de nous, nous sommes tristes parce que nous savons ce qu'aucun autre animal ne sait : qu'un jour, nous mourrons ? Cherchons-nous une signification et une certitude dans un univers qui n'a ri l'un ni l'autre ? La seule certitude que nous ayons est-elle que la mort est inévitable et que notre système solaire s'éteindra lui aussi un jour ? Mon expérience personnelle me mène à croire autrement et, en conclusion, l'histoire suivante reflète cet espoir. "Un jour, un tailleur de pierre reçut un énorme bloc de marbre de près de deux mètres de haut et trois de long.Il comptait ainsi donner forme à l'ambition de sa vie - un glorieux étalon. Alors qu'il commençait à sculpter la pierre, un garçonnet passa avec sa bicyclette et demanda au tailleur ce qu'il cherchait. Celui-ci lui répliqua : «Reviens dans trois semaines et tu verras. » Quand le garçon revint, il vit une incroyable sculpture et demanda au tailleur : «Mais comment saviez-vous que c'était là ?" La morale de cette histoire, c'est que les réponses et les solutions aux questions et aux problèmes de la vie sont toujours là. C'est juste qu'il nous faut les chercher, même si cela doit se faire petit à petit. Mark Mynett
Voila le petit discours auquel on a eu droit dans le hard
n' heavy de janvier. Un discours qui mérite intérêt
et montre à quel point le monde du metal se souci de plus en plus
du monde tout court. Ainsi les stands Axis Of Justice
développés conjointement par Serj Tankian (SOAD) et Tom
Morello (Ex RATM et aujourd'hui Audioslave) se trouvent placer à
l'entrée des concerts où c'est deux groupes jouent. On y
est informé des choses qui ne tournent pas rond sur notre planète
et des moyens mis en oeuvre pr empécher celà. J'attends comme d'hab votre réaction sur le forum. [Grungnar Ze Nain] |